La semaine fut longue pour les toulousains
23 mars 2012 à 0h00 par La rédaction
Le soulagement des toulousains, si le mot �tait sur toutes les l�vres hier, il n'en reste pas moins que Toulouse est traumatis�e. Le cauchemar a commenc� dimanche 11 mars, avec le meurtre d'un militaire en civil qui voulait vendre sa moto, quartier de l'Hers. Il s'est poursuivi jeudi � Montauban, par une tuerie en plein centre-ville. Et l'horreur est arriv�e � son comble lundi, rue Jules Dalou, devant le coll�ge Ozar Hatora � 8H du matin. Le tueur au scooter n'�tait qu'un petit jeune paum�e des Izards. Il avait pass� son enfance aux Pradettes et � Bellefontaine, et s'�tait transform� en djihadiste apr�s des s�jours en Afghanistan et au Pakistan, aux c�t�s des talibans.. Hier de raid, Mohammed Merah est mort dans son appartement de la rue du Sergent Vign�, au coeur de la C�te Pav�e.
Pour arriver � ce d�nouement, il aura fallu 32 heures aux hommes du raid, ils l'ont finalement retrouv� dans sa baignoire, o� il se terrait depuis la veille au soir. Au moment o� le GIGN est entr� dans l'appartement il a ouvert le feu. Pendant 5 bonnes minutes hier, tous les habitants du nord-est de Toulouse ont entendu les coups de feu, en rafale. Jusqu'� ce que le criminel saute par la fen�tre en continuant � tirer. Par terre, il sera abattu d'une balle dans la t�te.
L'enqu�te, elle se poursuit. La clio susceptible de contenir des armes n'a pas �t� retrouv�e, des gendarmes organisaient m�me des barages � certains points de l'agglo hier soir. Des cenatines de conducteurs ont d' d�cliner leur identit� � des forces de l'ordre qui manifestement cherchaient quelqu'un.
Le tueur, on l'a appris �galement, portait une cam�ra autour du cou. Un t�moin au coll�ge juif �tait formel, il avait raison; les images ont m�me �t� retrouv�es. Elles d�montre la detremintaion et la folie du tueur selon le procureur.
On sait aussi d�sormais que Mohammed Merah �tait sur la liste noire des Etats-Unis, un pays dans lequel il lui �tait interdit d'entrer.
Une m�re de famille des Izards avait alert� la police de la dangerosit� du gar�on en 2010, alors qu'il tentait d'enr�ler son fils dans le Djihad.
Reste, du coup, une question: les enqu�teurs �tait-il d�j� sur sa piste avant la tuerie de lundi matin? Y'a -t-il eu des failles? D�but de pol�mique autour de ces interrogations.
Enfin de son c�t�, Nicolas Sarkozy a annonc� des mesures pour lutter davantage contre le terrorisme.Le pr�sident de la R�publique a indiqu� qu'il souhaitait durcir la lutte contre l'apologie du terrorisme et des �id�ologies de haine�, afin de court-circuiter les fili�res d'endoctrinement. L'action doit porter � la fois sur les circuits classiques d'entra�nement � l'�tranger, et sur les discours de radicalisation propag�s sur Internet.