L'ancien procureur regrette d'avoir été trop affirmatif
Publié : 25 mars 2009 à 0h00 par La rédaction
Un moment de faiblesse, une erreur.Le procureur le reconna�t, il n'aurait pas du dire qu'il s'agissait d'un accident � 99%. Mais c'est la faute des journalistes, d'apr�s lui. Ce jour-l�, ils l'auraient pouss� sur la th�se de l'acte de malveillance, lui auraient demand� des statistiques.Alors il aurait eu la faiblesse de parler de ces 99%.Cela dit, il reste convaincu par la th�se de l'accident chimique. � Il n'y avait aucune revendication s�rieuse et des cibles quand m�me plus pertinentes que le hangar 221 pour un attentat �, explique t-il. Il insiste, il n'a pas �cart� la piste criminelle. "Elle faisait 40 pages dans l'enqu�te de flagrance contre seulement 20 pages pour la th�se chimique". Il s'est appuy� sur l'expertise de Daniel Van Schendel.L'expert c'est pr�sent� � la barre juste avant lui. Il a expliqu� que le crat�re n'aurait pas eu cette forme en cas d'acte de malveillance mais il n'apporte toujours pas d'explication sur l'origine de l'explosion...Le tribunal va se pencher cet apr�s-midi sur les premi�res constatations autour du crat�re.