Le tribunal plonge dans les méandres de la chimie

Publié : 11 mars 2009 à 0h00 par La rédaction

"Il s'agit toujours d'une pr�sentation g�n�rale" pr�cise le pr�sident du tribunal a l'ouverture de l'audience. "On rentrera dans le d�tail apr�s". On a beau �tre dans le g�n�ral, le proc�s prend des tournures assez techniques. Jacques Palluel, chef du service �lectricit� de Grande Paroisse vient �voquer la s�curit� de l'usine. 10 000 capteurs �taient sur le site pour mesurer la moindre anomalie. "Aucun capteur ne se trouvait dans le b�timent 221", pr�cise l'ing�nieur. Une d�claration qui r�veille la d�fense. Maitre Soulez, l'avocat de Grande Paroisse et Serge Biechlin r�agit : "derri�re toutes ces g�n�ralit�s se cache le proc�s de mes clients". Il demande au t�moin si un capteur aurait pu rep�rer quelque chose. R�ponse simple : "non". Deux experts chimistes sont venus �voquer � la barre les conditions d'explosion du nitrate d'ammonium. Ils ont rappel� l'existence de catastrophes similaires en Allemagne, aux Etats-Unis ou � Brest. Mais dans tous ces cas, il y a eu un d�tonateur. C'est donc cela que va chercher le tribunal. Les t�moignages des experts se poursuivent aujourd'hui.